Vous souhaitez changer vos habitudes de déplacement au travail, vous avez envie de faire de belles randonnées, de partir en vacances à vélo pour quelques jours, voire plusieurs semaines, mais vous appréhendez la distance ou le profil de votre route ? Vous avez peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas pouvoir suivre…. Alors n’hésitez plus le VAE, Vélo à Assistance Electrique est fait pour vous.
Tendance et « dans le vent » aujourd’hui, reflet de l’éco-mobilité, les constructeurs se multiplient. Il se décline sur le marché dans de nombreuses versions (VTC, VTT…), et à tous les prix, pour tous les goûts, de quoi se perdre dans son choix.
Il est important de cibler en priorité son usage : en ville, pour le travail, pour le loisir, la randonnée ? Vais-je l’utiliser fréquemment ? sur quel genre de parcours : plats, grande déclivité, chemins accidentés… ? Sur des trajets longs ? Toutes ces questions ont de l’importance, aideront le vendeur à vous orienter et déterminer le choix.
Tout d’abord il faut en connaître le principe :
Rien de plus simple ! Le moteur possède une grande « intelligence », aidé par les données de capteurs. La batterie en est l’élément majeur, elle sert d’alimentation du moteur et à « booster » le pédalier pour en assurer la dynamique et multiplier votre effort. Mais ne rêvez pas, il faut tout de même pédaler pour avancer ! L’assistance ne se déclenche qu’au pédalage. La puissance d’un VAE en France est réglementée et la vitesse maximale est de 25km/h maximum.
Vous avez à votre disposition plusieurs niveaux d’assistance que vous réglez à l’aide d’un petit ordinateur de bord fixé au guidon et qui vous donnera également le reste d’autonomie de votre batterie. L’attention devra donc être portée surtout à cette autonomie, c'est-à-dire sa capacité et ses composants (Lithium le plus courant), rien de plus désagréable d’avoir l’angoisse de ne pas arriver au bout de son étape !
Son autonomie, outre le kilométrage théorique attribué à chaque sorte de batterie (environ 80kms pour une batterie de 500Wh, autour de 60kms pour 400Wh) dépend également de la topographie du parcours, de votre poids, du gonflage des pneus, des bagages et de sa gestion. Pas de panique ! Vous pouvez continuer de pédaler et d’avancer sans assistance, plus dur, mais vous ne resterez pas sur place !
Une batterie amovible est toujours conseillée, pouvant être rechargée sur secteur entre les étapes, ou pire sur votre parcours et pouvant être enlevée lorsque vous garez votre vélo. Il faut savoir que la batterie ne se recharge pas en roulant.
Où se trouve la batterie ? Placée sur le cadre ou au niveau du porte bagage dont l’inconvénient alors est le risque de surcharge arrière du vélo, surtout s’il y a port de bagages ou de sacoches. La durée de vie de la batterie est aussi à prendre en considération et il est recommandé de privilégier des grandes marques reconnues pour leur expérience dans la fabrication de celles-ci et leur fiabilité.
Investir dans un VAE c’est être vigilant dans d’autres critères essentiels, il faut savoir que son poids est plus important qu’un vélo classique (20/25kg), la fonction « aide à la marche » dans le cas où il faut franchir un passage qui monte sans être sur le vélo est un petit plus à ne pas négliger.
Mais d’autres critères rentrent en jeu : Le moteur, placé à l’avant, sous le pédalier ou à l’arrière. De bons freins souvent à disque, des pneus plus ou moins larges suivant son utilisation afin d’éviter les crevaisons ; vous apprécierez le confort de bonnes suspensions notamment si vous devez emprunter des chemins de terre ou des routes cahoteuses. La taille du cadre et sa forme doivent être adaptées à votre morphologie, au confort et à la destination de son utilisation. Des accessoires comme la selle (son confort), les gardes boues ou le porte bagage, les feux avant et arrière pour votre sécurité, même s’ils semblent superflus, doivent être pris en considération par le randonneur.
Investir dans un VAE n’est pas banal, suivant sa qualité le budget va varier, entre 1500 et 3000 euros et beaucoup plus pour du haut de gamme ; outre sa qualité il ne faut pas négliger le suivi après l’achat en cas de dysfonctionnement ou pour le suivi des pièces de rechange.
Son entretien n’est pas plus onéreux qu’un autre vélo, les éléments étant bien protégés.
Il est possible de bénéficier d’une subvention de l’état et de la collectivité territoriale, pour l’achat de votre VAE : bonus vélo à assistance électrique. Votre vendeur saura vous informer pour les démarches. Un antivol très fiable est indispensable car le VAE est très convoité.
Si encore vous n’êtes pas convaincu, pourquoi ne pas en louer un avant de l’acheter ? Cela vous permettra de vous donner une idée plus précise de ce qui est le plus adapté à votre utilisation, de voir s’il répond à vos besoins.
Ôtez-vous de la tête l’idée préconçue de « vélo pour flemmard » ! Enfourchez le VAE, pédalez, dosez l’assistance que vous souhaitez et faites vous plaisir sur des parcours jusqu’alors non envisageables, lancez vous des défis ! Pas de problème pour porter vos bagages. Profitez entièrement de vos journées pour visiter, flâner, sans être épuisés à l’arrivée.